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Voici ce que nous voulons

Nous désirons tous vivre une existence épanouie, à l’abri de soucis majeurs et en bonne santé.

Nous voulons que nos enfants, si nous avons le bonheur d’en avoir, puissent également vivre dans les meilleures conditions possible, grandir en santé et marcher dans nos traces vers un avenir meilleur.

Malgré les menaces qui planent, nous avons confiance que ce qu’il y a de bon en chacun de nous nous guidera à bon port à travers les embûches se dressant devant nous.

Nous voulons à tout prix que diminuent toutes les formes de pollution contaminant notre environnement, y compris celle, invisible mais omniprésente, liée aux rayonnements électromagnétiques des antennes.

Pour ce faire, c’est à nous les consommateurs, ayant jusqu’ici choisi d’utiliser, parfois à l’excès, les technologies de communication sans fil que l’on nous propose, de nous en sevrer et d’exiger des appareils et des systèmes conçus pour tous nous protéger.

Même si des moyens techniques existent pour communiquer et vivre sans danger, tels la fibre optique, les casques d’écoute et le mode avion sur nos appareils, il est préférable de diminuer l’usage que nous faisons des technologies sans fil quand il n’est pas essentiel.

Nous voulons retrouver un sain équilibre entre le recours aux écrans et nos relations avec d’autres humains,
réels et non virtuels, et avec la nature, source et fondement de toute vie.

Il ne s’agit nullement de revenir à la chandelle et à la hache. Il s’agit de trouver un juste milieu et d’éviter de nous enfoncer encore davantage dans le gouffre sans fond de l’univers artificiel et faux dans lequel on cherche à nous entraîner.

Ensemble, nous pouvons nous entraider à remonter la pente, à éteindre nos béquilles électroniques et à retrouver la liberté véritable de celles et ceux qui sont en pleine possession de tous leurs moyens, ayant l’esprit clair dans un corps sain...
et l'âme en paix.

« Les fous, les marginaux, les rebelles, les anticonformistes, les dissidents… Tous ceux qui voient les choses différemment, qui ne respectent pas les règles. Vous pouvez les admirer, ou les désapprouver, les glorifier, ou les dénigrer. Mais vous ne pouvez pas les ignorer. Car ils changent les choses. Ils inventent, ils imaginent, ils explorent. Ils créent, ils inspirent. Ils font avancer l’humanité. Là où certains ne voient que folie, nous voyons du génie. Car seuls ceux qui sont assez fous pour penser qu’ils peuvent changer le monde, y parviennent. »

 

– Jack Kerouac

Quelles sont nos revendications ?

 

Le comité organisateur de la campagne Stoppons la 5G – Vivons sans danG a défini quelques premières revendications lors de la préparation du Questionnaire qui a été soumis le 26 septembre 2019 aux principaux partis politiques engagés dans la campagne électorale fédérale.

• La plus importante revendication concerne la mise en place d'un moratoire pan-canadien au déploiement de la 5G. 

• La deuxième concerne la création par le gouvernement fédéral d'une commission scientifique autonome, à l'abri de toute influence indue, capable de passer en revue de manière objective* et scientifiquement fondée l'ensemble de la preuve scientifique présentement disponible, et chargée d'établir des normes d'exposition pouvant assurer une véritable protection de la population et de l'environnement, ce que les normes actuelles, basées sur un critère thermique arbitraire et désuet, ne peuvent garantir.

[*NOTE: Pour avoir une idée de ce que la vente aux enchères des fréquences de la 5G vont rapporter au gouvernement canadien – possiblement plus de 10 milliards de dollars! – voir 5G : les folles enchères en Italie rapportent 6,5 milliards d’euros. Impossible d’être un juge impartial de la sécurité sanitaire de la 5G face à un tel pactole. De fait, comme nous le faisions valoir dans la Mise en contexte fournie avec notre Questionnaire : « L'inaction des gouvernements s'étant succédé à Ottawa depuis la parution de ce rapport aurait-elle quelque chose à voir avec le fait que le gouvernement canadien a encaissé jusqu'ici plus de 16 milliards de dollars – données recueillies via ce site du gouvernement du Canada – payés par l'industrie des télécommunications lors des différentes enchères du spectre des ondes, une impressionnante somme que la vente des licences pour l'utilisation des fréquences millimétriques fera grandement gonfler ? Le gouvernement canadien est-il le mieux placé pour déterminer quels sont les niveaux sécuritaires d'exposition aux radiofréquences pulsées, alors que l'industrie qu'il est censé réglementer et surveiller lui rapporte autant d'argent ? » ] 

Une fois établies des normes véritablement fiables, il faut les faire respecter. Le système actuel se fonde presque entièrement sur une confiance aveugle en l'industrie, sans aucun mécanisme indépendant de surveillance et d'inspection.

 

• Nous réclamons la création d'une agence canadienne de surveillance de la conformité des niveaux d’émissions dotée des pouvoirs et du budget nécessaires pour garantir que partout au Canada, et particulièrement en milieu urbain, la population n'est plus jamais exposée à des niveaux dangereusement élevés comme en ce moment. C'est à l'industrie des télécommunications de s'adapter et non à la population de subir des niveaux d'exposition adaptés aux besoins de l'industrie.

• Notre quatrième revendication vise à rectifier la négation actuelle du pouvoir que devraient avoir les municipalités de déterminer où l'industrie peut installer ses antennes. Les citoyens sont privés de tout moyen de faire valoir d'une manière ordonnée leurs objections au choix des sites d'antennes, présentement sous juridiction fédérale, et de faire respecter leur désir de ne plus devoir supporter à proximité de leurs milieux de vie la présence d'infrastructures de télécommunications qu'ils estiment esthétiquement intolérables et à trop grande proximité pour garantir la protection de leur santé et de celle de leurs enfants.

 

Il est fondamentalement inacceptable dans une société démocratique que l'industrie puissent imposer à tous ses équipements quand une majorité de citoyens s'y opposent. Un système permettant de mesurer localement, par voie de référendum, s'il existe ou non un niveau suffisant d'acceptabilité sociale à l'égard de tout projet d'implantation d'antennes, peu importe leur hauteur et leur puissance, doit rapidement être mis en place. 

Une portion croissante de la population souffrant à divers degrés du syndrome d'intolérance aux champs électromagnétique est laissée pour compte en ce moment au milieu du développement frénétique de l'industrie des télécommunications sans fil. Un rapport* du Comité permanent de la santé de la Chambre des communes, publié en juin 2015, comportant douze recommandations s'adressant à ce grave problème et offrant des pistes de solution utiles, est demeuré sans suite.

 

• Il est grand temps que le Parlement canadien se saisisse de ce dossier et prenne les moyens de donner suite à ces recommandations. Nous estimons notamment urgente la création d’un registre compilant les témoignages de Canadiens se disant affectés par le rayonnement de radiofréquences, afin que l'ampleur du problème puisse être mieux évalué, ainsi que le lancement d’une vaste campagne de sensibilisation à l’utilisation sûre des technologies sans fil, afin que les Canadiens, pour la plupart inconscients des risques qu'ils courent en utilisant de manière imprudente leur appareils sans fil, adoptent des pratiques reconnues pour limiter leur exposition au rayonnement électromagnétique – qui, de l'avis de nombreux scientifiques reconnus, devrait faire désormais partie de la catégorie des agents cancérogènes avérés pour l'homme. 

Ces cinq revendications englobent nos principales préoccupations, partagées selon nous par des dizaines de milliers de Canadiens.

Mais nous avons d'autres ambitions ! Nous voulons par nos efforts de sensibilisation amener l'ensemble de la société québécoise à remettre en question diverses orientations, qui selon nous, sont imposées à la population, sans que celle-ci n'ait été véritablement informée ni consultée, par diverses grandes entreprises dans les domaines des télécommunications et du numérique, mais aussi par nos propres gouvernements, particulièrement en milieu scolaire où la généralisation du recours à diverses technologies sans fil s'est faite à toute vapeur, sans réflexion sur les éventuelles conséquences et sous l'impulsion d'une mode en grande partie rendue populaire par les fournisseurs d'équipements numériques.

Nous aimerions favoriser un véritable débat de société sur ces orientations menant, de l'avis de nombreux observateurs éclairés, vers un avenir déshumanisé où l'intelligence artificielle et une myriade de capteurs liés à l'Internet des objets pourraient retirer peu à peu aux humains le contrôle réel sur leur devenir. Les villes dites «intelligentes» s'inscrivent dans cette tendance un peu trop orwellienne pour notre propre bien, alors que les entreprises et les fournisseurs qui en font la promotion ont surtout comme motivation des objectifs mercantiles camouflés sous le couvert d'une plus grande facilité de contrôle et de suivi pour les administrateurs de ces villes. La population a-t-elle eu son mot à dire jusqu'ici sur ce que l'on veut lui faire accepter dans la foulée d'un «progrès technologique» censé nous mener vers des  lendemains meilleurs ? Nullement. Nous aimerions pouvoir contribuer à remédier à cette situation, afin que demain soit à l'image de nos véritables aspirations à un meilleur vivre ensemble, dans une plus grande harmonie avec notre environnement naturel et tout ce qui y vit.

* Concernant le rapport de 2015 du comité permanent de la santé à Ottawa, nous vous recommandons de lire la lettre ouverte parue dans La Presse, le 17 octobre 2016, et co-signée par 53 personnes dont plusieurs médecins et Amir Khadir, Claude Béland, Marie-Claire Séguin et Claude Castonguay...

Rayonnement électromagnétique : agir sans tarder

Extraits : Un appel au premier ministre du Canada, Justin Trudeau, et à la ministre de la Santé, Jane Philpott. Depuis 2015, la France encadre l'exposition de la population aux radiations générées par les technologies sans fil.

(...) En juin 2015, le Comité permanent de la santé de la Chambre des communes déposait son rapport intitulé Le rayonnement électromagnétique de radiofréquences et la santé des Canadiens. Après les dernières élections, ce rapport a de nouveau été présenté à la Chambre afin que le gouvernement Trudeau puisse se prononcer, ce mois-ci, sur les 12 recommandations du Comité.

 

Puis l'organisme Canadians for Safe Technology, C4ST, présidé par Frank Clegg, ancien chef de la direction de Microsoft Canada, a lancé une campagne demandant au gouvernement fédéral d'en appliquer sans tarder les recommandations. Comme cet organisme, nous nous inquiétons du fait qu'en raison de la croissance et de la popularité sans précédent des technologies sans fil, jamais les Canadiens n'ont été exposés quotidiennement à des doses de radiations non ionisantes si élevées et couvrant une aussi large bande de fréquences électromagnétiques artificielles. 

«  Peu d’hommes sont prêts à braver la désapprobation de leurs camarades, la censure de leurs collègues, la colère de leur société. Le courage moral est une denrée plus rare que la bravoure au combat ou qu’une grande intelligence. Pourtant, c’est la qualité essentielle, vitale de ceux qui cherchent à changer un monde qui cède douloureusement au changement. »

 

– Robert F. Kennedy 

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