
Bonjour !
Voici, 6 semaines après notre premier bulletin, des nouvelles sur les progrès accomplis depuis lors afin de mettre en place un mouvement provincial capable de faire une différence significative pour amener les responsables politiques et les patrons des entreprises de télécommunications à y réfléchir à deux fois avant d'imposer à la population les impacts anticipés de la 5G.
Comme nous sommes tous en mode repos et détente à l'occasion de la période des fêtes, je vais tenter de vous résumer tout cela le plus succinctement possible, en vous laissant le loisir de consulter les liens fournis ci-après pour en savoir plus.
En gros, on peut d'abord dire que le mouvement est bien lancé et la bataille bien engagée, même si nous sommes encore bien loin de représenter une masse critique de gens conscientisés et déterminés à refuser la tentation technologique de la 5G que les télécoms nous offrent. Difficile en effet de s'arrêter de se servir des technologies de communication moderne de plus en plus performantes que nous utilisons tous à toute heure du jour et de la nuit. Nous en faisons nous-mêmes largement usage pour mousser notre campagne et faire circuler l'information. Tel est le paradoxe auquel nous faisons tous face. Nous aimerions bien que l'impact de notre utilisation de ces technologies soit bénin. Hélas, il n'en est rien. Une publication tout juste faite sur notre blogue (riche maintenant de 22 documents souvent assez fouillés) en illustre un aspect...
Internet est la plus grande chose que l'humanité ait construite
... que j'ai introduit comme suit dans les nombreux posts que j'ai faits sur Facebook — j'y publie régulièrement, parfois plusieurs fois par jour sur de nombreux sujets connexes à la 5G, des posts que je vous encourage à consulter via la page Facebookde Stop 5G Sutton. Vous apprendrez plein de choses si vous explorez les anciennes publications !
Chaque fois que nous cliquons sur un lien, regardons une vidéo en streaming ou utilisons un appareil sans fil, nous contribuons à la voracité énergétique grandissante de cette merveilleuse mais gourmande création qu'Internet est devenu. Voici quelques conseils pour contribuer à en minimiser les impacts. Quoiqu'on fasse comme consommateurs de ressources de la planète, cela a des conséquences. Méditons là-dessus et faisons notre part.
Voici un résumé des principaux développements méritant une mention :
• Première résolution au Canada réclamant un moratoire sur la 5G - En vertu du principe de précaution, le conseil de ville de Sutton a adopté à l’unanimité le 4 décembre dernier, une résolution demandant au gouvernement fédéral « qu’il décrète un moratoire sur le déploiement du réseau cellulaire 5G et ce, jusqu’à ce que les diverses études dégagent un consensus quand à l’absence de risque et d’impact de la technologie cellulaire 5G sur la santé et l’environnement ». Cette excellente nouvelle a suscité des centaines de clics d'appréciation et de partage sur les réseaux sociaux. Les membres du groupe de Stop 5G Sutton ont accompli un travail remarquable pour obtenir cet appui majeur. Ils sont d'autres plans fort ambitieux pour la suite des choses dont nous pourrons vous faire part en temps opportun dans un prochain bulletin.
• Je suis en mesure de vous faire sommairement part de démarches entreprises depuis la mi-septembre avec le Centre québécois du droit de l'environnement afin d'explorer avec eux la possibilité d'un appui à notre campagne. Dans une récente lettre, suite à un examen approfondi d'une telle possibilité, on a pu nous confirmer que « le CQDE s'intéresse aux préoccupations soulevées par le déploiement du réseau 5G et entend analyser ce sujet davantage, en collaboration avec divers partenaires ».Nous vous tiendrons informés des suites quand il y en aura.
• Le projet a germé de proposer au Bloc Québécois — qui avait pris position en octobre dernier en faveur d'un moratoire sur la 5G au Canada — de créer un groupe de travail afin d'explorer quelles suites pourraient être données afin que les préoccupations grandissantes au sujet de l'arrivée de la 5G soient prises en compte par le gouvernement canadien. Suite à une conversation téléphonique avec le député responsable du dossier des télécommunications pour le Bloc, il a été établi que ce pourrait être là un processus utile auquel nous donnerons mutuellement suite en janvier.
• Suite à des contacts avec les organisateursd'un projet de Journée mondiale de protestation contre la 5G, le 25 janvier prochain, nous avons décidé de faire tout en notre pouvoir pour organiser une manifestation digne de ce nom à Montréal. Un événement Facebook vient d'être créé afin de déterminer d'ici le 7 janvier (date de la prochaine réunion du comité organisateur de la campagne) si suffisamment de personnes s'engagent à y participer. Veuillez consulter tous les détails de ce projet à https://www.facebook.com/events/593782944721627. Si nous avons au moins 200 personnes ayant déclaré d'ici le 7 janvier via cette page Facebook leur intention ferme d'y participer, nous serons en mesure d'en confirmer la tenue, en prenant pour acquis que d'autres se joindront ensuite au mouvement dans les deux semaines suivant le 7. Nous comptons sur une large participation de votre part, chers abonné-e-s de ce bulletin, pour faire de cet événement l'amorce réussie d'une action citoyenne dont les médias devront forcément faire état, élargissant ainsi le nombre de gens informés de l'existence d'une opposition grandissante à la 5G. Nous envisageons de répéter en plus grand ce genre d'action visible en mai ou en juin afin de continuer à dynamiser l'expansion de notre mouvement.
• Suite à une conférence d'information présentée à Sutton le 3 novembre et suite à l'adoption par cette ville de la résolution demandant un moratoire sur la 5G, de nombreuses personnes ont manifesté leur désir de former un groupe Stop 5G en Estrie. En plus de celui de Montréal, de Val David et de Sutton, le groupe Stop 5G Sherbrooke-Magog a récemment été formé et des gens nous ont dit vouloir en créer un à Prévost, Ste-Thérèse, Granby, Repentigny, Saint-Joseph-de-Ham-Sud, Frelighsburg, Boucherville, Drummondville, dans les Basses-Laurentides, Otterburn Park (où les opposants à une tour de Télus ont appris une triste décision inique de la cour le 9 décembre), St-Alexis des Monts et Shefford, ce qui nous fera donc prochainement plus d'une quinzaine de groupes Stop 5Gsupportant localement la campagne que nous menons. Si vous aimeriez vous joindre à l'un de ces groupes en émergence ou en créer un, n'hésitez pas à nous écrire à contact@stopponsla5g.cqlpe.ca pour nous en faire part. Un guide d'organisation devait être produit (par moi) depuis plusieurs semaines pour faciliter l'organisation et le fonctionnement de ces groupes, mais j'avoue être dépassé par la somme de travail (plus de 50 heures par semaine) que je dois consacrer aux divers aspects de cette campagne et de son développement. Toutefois, je n'y renonce pas! Un modèle dont je veux m'inspirer est le guide développé en Australie par l'avocat Raymond Broomhall dont se sont servi les 86 groupes Stop 5G qui ont réussi là-bas à faire reculer l'entreprise de télécommunication qui a renoncé à y déployer la 5G.
• La pétition LA 5G À MONTRÉAL : UN G DE TROP! lancée le 22 octobre vient de dépasser le cap des 4000 signataires (en incluant ceux de la version anglaise), ce qui est bien. Mais comparé aux 9840 signatures que la pétition contre les compteurs intelligents avait recueilli en 3 mois sur le site de l'Assemblée nationale du Québec, plus 7523 autres sur la version papier au 4 décembre 2012, il nous reste encore beaucoup d'efforts à déployer pour susciter une semblable ferveur militante dans notre mouvement d'opposition à la 5G. En France, une pétition contre la 5G vient d'obtenir plus de 33 000 signatures en un peu plus d'une semaine. Il va falloir que toutes les personnes soutenant ici ce mouvement d'opposition se relèvent les manches et fassent un effort additionnel, sinon le message reçu par les autorités sera que peu de gens s'opposent au déploiement de la 5G. Mentionnons que 3 organismes établis ont récemment apporté officiellement leur appui à cette pétition en encourageant leurs membres à la signer, soit le Rassemblement Électrosensibilité Québec, l'Association pour la santé environnementale du Québec et le RAPLIQ. Nous leur en sommes reconnaissants. Si vous êtes membre d'un organisme où vous pourriez tenter d'obtenir le même appui, ce serait un autre bon moyen d'appuyer la pétition.
• Un processus est enclenché depuis 2 semaines en vue de mettre sur pied une campagne canadienne d'opposition à la 5G, afin que la pression sur Ottawa viennent de toutes les provinces et pas uniquement du Québec. Le groupe Canadian for Safe Technology, avec qui nous sommes en discussion via leur représentante au Québec, a accepté de participer à cet effort de regroupement de l'opposition à la 5G. Un projet ambitieux va être proposé conjointement par C4ST et Stoppons la 5G aux militants avec qui nous sommes en contact à travers le Canada afin de formuler une plateforme commune de revendications, inspirée en partie de celle que nous avons élaborée, la présenter dans une lettre ouverte pour laquelle nous solliciterons des appuis d'autres organismes à travers le Canada en vue d'une publication dans des grands journaux canadiens au printemps. Vous serez tenu-e informé-e des suites de ce projet via les prochains bulletins.
• Un nouveau documentaire québécois — Prisons sans barreaux : Chronique de l'hypersensibilité environnementale— sera à voir au cinéma dès le 7 février 2020 ! Présentation: Nous baignons dans un environnement saturé de produits chimiques et de champs électromagnétiques. Les effets de ces expositions massives sont ressentis par un nombre croissant de personnes, dont Isabelle, Kathya, Jean-François, Sylvain et Jayden. Une incursion dans le quotidien de cinq protagonistes vivant avec l'hypersensibilité environnementale, une problématique méconnue mais grandissante chez plusieurs individus. Pour en apprendre plus et découvrir où voir le film : www.facebook.com/prisonssansbarreaux. Lors de la présentation du documentaire à Montréal, un membre de Stop 5G Montréal ira y présenter notre campagne et des personnes électrosensibles témoigneront lors de chaque présentation en cinéma du défi qu'elles doivent affronter au quotidien à cause de cette allergie aux ondes exacerbée par la multiplication des sources de brouillard électromagnétique. Nous y reviendrons dans le prochain bulletin en janvier avec les dates et les villes où le film sera projeté.
• Il serait souhaitable que de tels témoignages soient aussi livrés lors des séances du Conseil de ville de Montréal qui, décidément, se refuse jusqu'ici à prendre en compte les impacts sanitaires de l'activation des 200 antennes 5G dans le cadre de son projet de Laboratoire d'innovation urbaine (ce qui fait l'objet de notre pétition), et ce, en se déchargeant de toute responsabilité sur le dos de Santé Canada et de la Direction de la santé publique — qui bien évidemment n'ont jamais pu étudier quels impacts pourront avoir sur les Montréalais les dizaines de milliers de nouvelles antennes à venir puisqu'elles n'existent pas encore. C'est là tout le fond du problème. Personne ne peut garantir qu'une fois en usage intensif les hyperfréquences de la 5G seront inoffensives.
Les Montréalais habitant près du centre-ville sont déjà soumis à des niveaux d'exposition dépassant largement 100,000 microwatts par mètre carré à l'intérieur de leurs demeures, alors que selon la recommandation faite dans la Résolution 1815du Conseil de l'Europe, il ne faudrait pas dépasser 1000 microwatts par mètre carré (0,6 volt par mètre) à l'intérieur, et idéalement abaisser cela à 100 (0,2 volt par mètre). Le niveau de contamination électromagnétique dans les maisons est donc déjà 1000 fois trop élevé dans certains quartiers de Montréal, comparativement au niveau idéal maximal recommandé par les experts pour respecter le principe de précaution. Ajouter 60 000 antennes de grande proximité (à quelques mètres des résidences) émettant les ondes centimétriques (600 mégahertz) de la fausse 5G* fera monter vertigineusement la concentration de smog électromagnétique (résultant des 1200 antennes actuelles) et le nombre de pathologies et de problèmes de santé handicapants que subiront les gens. Nous espérions que le déploiement de la 5g ne se ferait pas avant 2021, nous laissant ainsi du temps pour alerter la population à ce sujet, mais nous avons appris le 13 décembre dans le Journal de Montréal que Carl Péladeau a annoncé vouloir déployer la 5G via Vidéotron partout au Québec dès 2020. Quel cadeau de Noël empoisonné !
*La vraie 5G aux fréquences millimétriques (au-dessus de 24 gigahertz) ne fonctionnera pas avant des années. En Corée du Sud où elle est déployée depuis environ un an, les utilisateurs se plaignent que dès qu'ils sont en mouvement avec leurs appareils 5G, la connexion est instable et la vitesse de téléchargement tombe au niveau de celle de la 4G qui prend automatiquement le relais. Les télécoms répondent qu'ils n'ont pas déploys encore assez d'antennes 5G. « Ils ont construit environ 63 000 stations de base 5G à travers le pays, ce qui ne représente que 7% du nombre de stations 4G, selon les données du gouvernement. » En Chine où Huawai a déjà déployé la 5G aux fréquences millimétriques dans certaines villes, le niveau d'exposition que subit la population serait de 400 000 microwatts par mètre carré selon une déclaration d'un ministre dans un journal sud-coréen.
• Nous avons également appris qu'une citoyenne montréalaise a fait part des inquiétudes de nombreux citoyens à propos de la 5G lors de la période de questions de la séance du conseil de ville du 17 décembre. Elle a mis en évidence le fait que tout le monde se renvoie la balle face aux préoccupations des citoyens à ce sujet. Suite aux démarches qu'elle a faites — elle s'est fait d'abord dire par la ville de Montréal, à qui elle demandait d'organiser un consultation auprès des citoyens (sur la 5G) comme sa réglementation l'exige, de s'adresser au CRTC (qui tiendra une consultation publiquele 13 janvier avec d'accélérer le déploiement de la 5G - impossible de leur envoyer un commentaire car il fallait avoir signifié avant le 15 mai dernier son intention de le faire) en lui disant que le contrôle du déploiement de la 5G ne relève pas de la juridiction de Montréal. Puis, le CRTC a dit que le mandat ne lui a pas été donné d'organiser une telle consultation à Montréal, et l'a référée à Innovation, Sciences et Développement économique Canada (anciennement Industrie Canada) qui, à son tour, lui a dit de s'adresser à ses élus municipaux, en expliquant que ce sont eux qui sont redevables envers leurs citoyens, et que c’est donc à Montréal de demander aux entreprises de télécommunication d’organiser une consultation. Sauf qu'en vertu de la réglementation fédérale actuelle, elles ne sont tenues de le faire que dans le cas de tours d'antennes de plus de 50 mètres de hauteur — et les antennes microcellulaires de la 5G seront installées à une hauteur variant de 10 à 15 mètres de hauteur. D'oh!
Sur quoi, Monsieur Croteau, maire de Rosemont et responsable des dossiers de la Ville intelligente et du Laboratoire urbain 5G au comité exécutif a notamment répondu ceci : « Industrie Canada peut demander bien entendu au CRTC de tenir des consultations sur un tel sujet. Actuellement, il n’y a aucune obligation bien entendu de tenir ce genre de consultations. Mais il serait très mal avisé de quelque gouvernement que ce soit de ne pas tenir ce genre de consultations avant un déploiement massif sur l’ensemble du territoire canadien afin de rassurer la population. Je tiens à vous dire que notre administration fera en sorte de faire valoir ce point de vue pour nous assurer que le point de vue des Montréalais sera bien entendu par Industrie Canada et par l’agence des télécommunications. » Cette citoyenne, manifestement non rassurée par ces propos, a alors rétorqué : « Je donnerais comme exemple Monsieur Coderre qui a eu le courage de s’impliquer sur un dossier qui n’était pas de son ressort : Énergie Est...»
• Toujours en ce qui concerne Montréal, nous avons été ravi de découvrir la prise de position éclairée et lucide énoncée par l'organisme Montréal pour tous dans ses recommandations déposées en décembre à la Commission sur les finances et l'administration. Dans la section Ville Intelligente et Laboratoire urbain 5G (5e génération du sans fil) en pages 8 à 12, cet organisme indique notamment ceci: « Le LABORATOIRE URBAIN 5G est une EXPÉRIMENTATION pré-commerciale et celle-ci se fait (notamment) sur les HUMAINS. En exposant la population du périmètre concerné à une pollution digitale potentiellement délétère, la Ville de Montréal contrevient aux exigences strictes balisant étroitement la recherche sur les humains: dans ces circonstances, le consentement préalable des sujets « exposés » doit être obtenu et le protocole de recherche doit être soumis à un comité d’éthique, exempt de conflits d’intérêt, qui pourra attester que l’expérience sera sécuritaire... Notre administration municipale a-t-elle une appréhension complète de ce dossier ? Nous recommandons : Recommandation 3 : De divulguer l’analyse de risques (juridiques, financiers, sanitaires, etc) sur laquelle se fonde la Ville de Montréal pour justifier la mise en place d’un LABORATOIRE URBAIN 5G et de publier les plans de mitigation qui ont été arrêtés, faisant ainsi la preuve que l’administration agit avec prudence et diligence dans ce dossier. »
On ne peut que saluer ces interventions qui ont fait en sorte que la ville de Montréal ne peut plus désormais prétendre ne pas avoir été mise au fait des préoccupations d'un nombre grandissant de citoyens montréalais quant au déploiement de la 5G.
Il est opportun de citer ici l'extrait suivant d'un récent avis juridique nous venant du Danemark et mettant clairement en lumière sur quel terrain glissant la Ville de Montréal s'est engagée, tout comme le gouvernement canadien, et à quoi tous deux s'exposent en continuant dans la même voie du déni des impacts sanitaires anticipés de la 5G.
« La conclusion de cet avis juridique est que l’établissement et l’activation d’un réseau 5G, tel qu’il est actuellement décrit, seraient contraire aux lois actuelles en matière de protection de l’humain et de l’environnement, inscrites dans la Convention Européenne des droits de l’homme, la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant, la réglementation européenne et les conventions de Berne et de Bonn. La raison en est le corpus très important de documentation scientifique disponible, montrant que le rayonnement électromagnétique de radiofréquences est nocif et dangereux pour la santé des humains (en particulier des enfants), des animaux et des plantes. Cela s'applique également lorsque le rayonnement reste dans les limites recommandées par l'ICNIRP et actuellement utilisées au Danemark ainsi qu'au sein de l'Union Européenne.
Les effets nocifs exacts de la 5G sur la santé ne sont pas connus, car le système n'est pas exactement défini, bien que compte tenu du contexte de la recherche actuelle sur les effets du rayonnement électromagnétique de radiofréquences sur, par exemple le corps des humains et des animaux, y compris la provocation de dommages à l'ADN et d'un stress oxydatif, il semble très peu probable que cela ne conduise pas à des dommages similaires à ceux des systèmes actuels, d'autant plus qu'elle est basée sur le même type de rayonnement.
L'État danois reçoit des sommes considérables en autorisant la mise en place et l'exploitation des systèmes de communication, en vendant notamment aux enchères les bandes de fréquences aux entreprises de télécommunications qui les utilisent ensuite pour générer des milliards de bénéfices, qui sont ensuite taxés. Alfonso Balmori est l'un des nombreux scientifiques qui ont parlé de la manière suivante du conflit d'intérêts inhérent à ce problème structurel, cf. Balmori (2005, p. 116): « La controverse est fréquente lorsque les scientifiques reconnaissent des effets graves sur la santé et l'environnement qui provoquent des pertes économiques importantes. » - Holte, le 4 mai 2019
- Christian F. Jensen, avocat du cabinet Bonnor Advokater au Danemark. Tiré et traduit de "Conclusion and final remarks" dans LEGAL OPINION on whether it would be in contravention of human rights and environmental law to establish the 5G-system in Denmark.
Pour conclure ce bulletin, qui a su vous tenir en haleine jusqu'à la fin, je l'espère du moins, je vous invite à visiter la nouvelle section suivante du site de la campagne — https://www.stopponsla5g.ca/materiel-material — qui présente du matériel créé à l'intention des groupes Stop 5G locaux et de quiconque en a besoin, soit un feuillet d'information prêt à photocopier, un document sur les impacts de la 5G en 7 questions/réponses, des affiches pour les manifs et un logo pour macarons.
Je me dois aussi de vous souligner que très peu de gens ont bien voulu nous faire un don lors de ma sollicitation à cet effet il y a 6 semaines dans le précédent bulletin (6 personnes nous avaient alors donné un total de 215$ via le bouton "Je fais un don" à https://www.stopponsla5g.ca/campagne), de sorte que nous avons encore un déficit de plusieurs centaines de dollars à combler et aucun fonds en réserve pour les besoins à venir. Les entreprises de télécommunications disposent de fonds quasi illimités pour exercer un lobbying efficace et constant auprès de nos élus. Aux États-Unis, on estime à près de 200 millions de dollars par année les sommes qu'elles investissent aux fins de lobbying. Nous apprécions toutes les formes d'aide que les gens offrent à la campagne, comme signer la pétition ou participer aux actions d'un groupe Stop 5G local, mais il est clair que nous sommes cruellement désavantagés par rapport à nos adversaires si le soutien que vous nous accordez ne se traduit aussi par une aide financière, si modeste soit-elle. Je suis bien conscient que tous les organismes profitent de cette période de l'année pour demander des dons et que le fait de ne pouvoir offrir un reçu pour fin d'impôts nous désavantage à cet égard. Je vous prie néanmoins de nous indiquer que ça vaut la peine de continuer à nous dépenser sans compter pour faire avancer cette cause vitale pour tous en donnant généreusement, soit par carte de crédit au lien indiqué ci-haut soit en postant un chèque fait au nom de la CQLPE à l'adresse indiquée à ce même lien.
Sur ce, je vous souhaite à toutes et à tous de passer une merveilleuse période des fêtes en compagnie des gens qui vous sont chers.
Jean Hudon
Webmestre et membre du comité organisateur de la campagne Stoppons la 5G – Vivons sans dansG
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