
Extraits traduits: Les garanties en matière de sécurité sanitaire au sujet de la 5G fournies par le Mobile & Wireless Forum (MWF) posent deux problèmes majeurs.
Premier problème majeur: le manque de recherche
Comme l'indique le texte de l'illustration graphique, il n'y a qu'environ 470 recherches ayant examiné les effets biologiques des ondes millimétriques. Premièrement, c’est là un très faible nombre d’études pour servir de base à des limites de sécurité ou à des politiques de santé fiables. Deuxièmement, ce que le MWF oublie de mentionner, c’est que la grande majorité de ces études sont de petites expériences effectuées sur des animaux (rats, souris) ou des cellules cultivées en laboratoire (la plupart des expériences ont utilisé des lignées cellulaires dérivées d’animaux). Il n'y a pas d'études épidémiologiques. Il n’y a que quelques études sur des volontaires humains.
C'est pourquoi les affirmations du MWF, ou de l'ICNIRP et de l'OMS, selon lesquelles les limites de sécurité actuelles protègent tous les utilisateurs, quels que soient leur âge et leur état de santé, sont sans fondement scientifique.
Ces limites de sécurité et ces garanties de sécurité reposent sur des hypothèses non étayées scientifiquement. Les allégations de sécurité sont tout simplement «sorties d’un chapeau».
Deuxième problème majeur: La fausse représentation de la fonction de la peau
Le MWF, le secteur des télécommunications, l'ICNIRP, le CIEM et l'OMS perpétuent l'idée que les ondes millimétriques ne seront pas préoccupantes pour la santé parce que, comme l'indique l'illustration graphique du MWF, «les ondes millimétriques sont entièrement absorbées par l'épiderme et le derme». Les ondes millimétriques sont effectivement absorbées par la peau et ne pénètrent pas dans les organes internes. Il semble que les experts de la MWF oublient que la peau n'est pas simplement une sorte de manteau protégeant le corps de l'environnement. La peau est le plus grand organe du corps humain et participe à la régulation de la réponse immunitaire ainsi qu'à d'autres fonctions du corps (fonctions cardiovasculaires, fonctions neurologiques)
... Tout ce qui précède signifie que toute prétention d'absence prouvée d'effets sur la santé humaine ou de danger avéré pour la santé humaine est sans fondement car il n'y a pas suffisamment de recherche pour justifier ces revendications. À la lumière des connaissances scientifiques actuellement disponibles, les deux affirmations sont fausses. Il est urgent de mener des recherches pour déterminer si les indications d'effets possibles sur la santé, découlant des études réalisées à ce jour, sont préoccupantes pour la santé humaine.
- Tiré de 5G misinformation campaign by the Mobile & Wireless Forum (MWF)
À voir en complément...
Selon 5G Telecommunications Science du groupe Physicians for Safe technology
(Traduction) Certaines recherches sur les effets non thermiques ont montré que les longueurs d'onde millimétriques ciblent les membranes cellulaires et ont des effets biologiques indésirables, ainsi que des effets cliniques tels que la cataracte, des altérations du système immunitaire et des effets physiologiques sur le cœur et la pression artérielle. Betzalal et al. (2018) ont démontré que les glandes sudoripares, qui sont des structures enroulées dans les couches supérieures de la peau, peuvent servir d'antenne réceptrice pour les longueurs d'onde de la bande 5G sub-THz. La présence de glandes sudoripares dans la peau augmente considérablement le taux d'absorption spécifique (DAS), ou absorption de chaleur, du rayonnement millimétrique radiofréquence. Cela varie en fonction de facteurs tels que la transpiration et le niveau de stress. Une étude de Quement (2012) a examiné les effets sur le génome cutané non thermique d'une exposition à 60,4 GHz pendant 1, 6 ou 24 heures et a révélé qu'au bout de 6 heures, il existait une expression différentielle de 5 transcriptions d'ADN. Il a indiqué : «Il s'agit de la première étude à grande échelle sur les modifications potentielles de l'expression des gènes associées au rayonnement MMW utilisé dans les applications de communication sans fil».
Une autre étude - ci-dessus - confirme que les micro-ondes du cellulaires contribuent à causer et aggraver la maladie d'Alzheimer et la maladie de Parkinson. De nombreuses études indiquent un tel lien comme dans l'article scientifique suivant datant de 2016...
Microwaves and Alzheimer's disease
Traduction : La maladie d'Alzheimer (MA) est le type de démence le plus courant et une maladie neurodégénérative qui survient lorsque les cellules nerveuses du cerveau meurent. La cause et le traitement de la MA restent inconnus. Cependant, la MA est une maladie qui affecte le cerveau, un organe qui contrôle le comportement. En conséquence, tout ce qui peut interagir avec le cerveau peut affecter cet organe de manière positive ou négative, protégeant ou encourageant ainsi la MA. À cet égard, la vie moderne englobe les micro-ondes pour toutes les domaines, y compris dans les industries, les communications, les soins médicaux et à la maison, et parmi toutes les applications, les ondes du téléphone cellulaire, qui exposent directement le cerveau, continuent à être les plus utilisées. Des données probantes suggèrent que les micro-ondes peuvent produire divers effets biologiques sur le système nerveux central (SNC) et de nombreux arguments évoquent la possibilité que les micro-ondes soient impliquées dans la physiopathologie de la maladie du SNC, y compris la maladie d'Alzheimer.
(...) Conclusion
L’impact des communications sans fil sur la santé humaine fait l’objet de débats. Comme les effets nocifs de l'exposition aux micro-ondes sur les tissus humains et la menace potentielle ultérieure de carcinogenèse sont une source de préoccupation générale, nous pouvons conclure que l'exposition actuelle aux micro-ondes lors de l'utilisation des téléphones portables n'est pas sans danger pour une exposition à long terme, malgré l'opinion scientifique actuelle. L'absorption du signal du téléphone cellulaire dans le cerveau des enfants n'exclut pas les dommages neuronaux graves, comme en témoignent les études chez le rat. En outre, le risque accru de tumeurs à la tête associé à l'utilisation à long terme du téléphone cellulaire est évident, car les radiofréquences peuvent provoquer la rupture de la barrière hémato-encéphalique et favoriser les dommages causés au matériel génétique, lesquels sont des précurseurs du cancer. En conséquence, une faible fécondité et le risque accru de fausse couche et de cancer chez l'enfant ont été associés au rangement des téléphones portables dans les poches avant. Les données suggèrent notamment que l'hippocampe peut être endommagé par une exposition prolongée aux micro-ondes, ce qui peut entraîner une altération de la fonction cognitive due à une perturbation des neurotransmetteurs. Ces résultats suggèrent que l’approche de précaution sous-jacente à l’utilisation restrictive des téléphones cellulaires constitue des lignes directrices appropriées et essentielles à suivre bien que des études supplémentaires soient nécessaires.
Alzheimer: Les chiffres sur la maladie au Canada
564 000 Canadiens étaient atteints en 2018 d’une maladie cognitive et ce chiffre pourrait monter à 937 000 d'ici 15 ans.
Le coût annuel imputé aux Canadiens pour prendre soin des personnes atteintes de maladies cognitives était en 2018 de 10,4 milliards de dollars.
Le parkinsonisme au Canada, y compris la maladie de Parkinson
Selon les estimations les plus récentes, en 2013−2014, environ 84 000 Canadiens de 40 ans et plus étaient atteints de parkinsonisme diagnostiqué (prévalence de 0,4 %), tandis que 10 000 Canadiens étaient nouvellement diagnostiqués (incidence de 55,1 pour 100 000 personnes).
Il n'y a pas de statistiques disponibles pour le coût total au Canada de cette maladie.
Impossible également de chiffrer le coût total des soins en santé que les Canadiens doivent financer pour l'ensemble des problèmes de santé - dont de multiples formes de cancer - causés ou aggravés par l'exposition chronique de la population au rayonnement des micro-ondes pulsées de toutes les sources d'émissions de radiofréquences. Mais on peut affirmer sans crainte de se tromper que cela s'élève à quelques dizaines de milliards par année. Ces coûts sont appelés à augmenter encore plus si la 5G est déployée, notamment pour traiter l'épidémie de cataractes et de cancers de la peau que les fréquences millimétriques vont causer selon certaines études disponibles.