Selon un communiqué de presse publié le 18 novembre 2019 par le groupe PhoneGate en France, 50,000 personnes depuis 20 ans y ont été victimes d’un cancer du cerveau (glioblastome), dont on meurt en moins de 2 ans dans la plupart des cas, et même l’agence Santé Publique France est forcée de reconnaître que les expositions aux champs électromagnétiques des téléphones cellulaires et des téléphones sans fil font partie des causes possibles de cette hausse marquée du nombre de cancers du cerveau.
Cette multiplication par 4 du nombre en France des cas de glioblastomes agressifs (tumeurs cérébrales malignes dans 80% des cas) dépasse les évaluations établies dans les conclusions d’une étude de l’oncologue suédois Lennart Hardell en 2013 [accessible ICI]. Comme on peut le lire dans…
… « Le risque est trois fois plus élevé après 25 ans d'utilisation. Nous pouvons le voir clairement », a déclaré à Reuters le chercheur principal de l'étude, le Dr Lennart Hardell. Ceux qui avaient seulement utilisé un téléphone portable ou sans fil pendant moins d'un an avaient moins de risque, tandis que ceux qui avaient utilisé leur téléphone sur le même côté du corps (ou "ipsilatéralement") pendant de nombreuses années ont eu les plus grandes cotes pour le cancer du cerveau. »
Dans une pétition adressée au CIRC et à l’OMS (plus de 17,400 personnes l’ont signée) le Dr Hardell leur demandait de modifier de toute urgence la classification des radiofréquences de la catégorie 2B (peut-être cancérogène pour l’homme) à la catégorie 1 (cancérogène avéré). Il écrivait…
« Arrêtez de minimiser les effets sur la santé et les risques de cancer du rayonnement RF des CEM! Veuillez changer la classification des champs électromagnétiques (CEM) de radiofréquences de la classe 2B Peut-être cancérogène pour l'homme à la classe 1, Cancérogène avéré pour l'homme sans plus attendre! Pour justifier ce changement de classification, il y a assez de cancers, de maladies et de décès dans le monde entier à cause de ces émissions, en plus d'un nombre impressionnant de données scientifiques démontrant qu'ils causent le cancer parmi d'autres effets très graves sur la santé, tout cela dû à ce rayonnement RF généralisé et mortel! Arrêtez de jouer avec la santé et la vie de la planète! Changez maintenant cette classification à classe 1! – Le rayonnement RF des CEM doit être considéré comme un cancérogène humain nécessitant une révision urgente des directives actuelles en matière d'exposition. »
– Dr Lennart Hardell, oncologue suédois, docteur en médecine, hôpital universitaire d'Orebro, Orebro, Suède.
Hélas, comme l’OMS est engluée dans l’influence corruptrice des industriels qui la financent en large partie, tout indique qu’aucune révision n’aura lieu avant peut-être 2024 comme on peut le lire dans…
IARC Urged To Revisit RF Risk - Animal Studies Prompt Calls To Upgrade Classification to "Probably Carcinogenic" or Higher - April 22, 2019
TRADUCTION d'un extrait : Un comité consultatif a recommandé que le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) réévalue les risques de cancer associés aux rayonnements de radiofréquences - RF. Cela devrait être une «haute priorité», selon le rapport de ce groupe d'experts. Le groupe, composé de 29 membres de 18 pays, suggère que la nouvelle évaluation ait lieu entre 2022 et 2024. ... « C’est une très bonne nouvelle », a écrit Tony Miller, professeur émérite d'épidémiologie à l'Université de Toronto. Il a cité l'importante épidémiologie humaine et les preuves de cancérogénicité constatées chez les animaux depuis l'évaluation de 2011. « Si un groupe de travail devait conclure que les RF sont un agent cancérogène pour l'homme classé dans le groupe 1, comme beaucoup d'entre nous le pensent maintenant », a-t-il déclaré, « il serait impossible pour les gouvernements et les autorités de la santé publique de l'ignorer ».
COMMENTAIRE : Quelle lenteur épouvantable à réagir alors que la 5G arrive et que des centaines de milliards de dollars sont dépensés autour du monde pour son déploiement dans un contexte de compétition féroce entre divers pays pour le faire le plus rapidement possible. Attendre jusqu’à 4 ans de plus avant de se pencher sur cette urgence planétaire est un acte d'une inqualifiable négligence, voire un crime contre l'humanité toute entière.

L'espérance de survie médiane des personnes chez qui on a diagnostiqué un glioblastome est 15 à 17 mois, avec un taux de survie de seulement 5 % au bout de cinq ans.
« J'ai un proche atteint de la même maladie que vous [une glioblastome] et cela fait plus de 2 mois que ma vie est totalement bouleversée, la sensation que tout s'écroule... J'ai beaucoup de difficultés à admettre ce qui arrive et comme vous le dites, les informations sur le sujet sont souvent tellement pessimistes. » (Tiré d'ICI)
C'est MAINTENANT qu'il faut stopper cette folie suicidaire qui ressemble de plus en plus à une conspiration orchestrée dans le but de réduire le taux de fertilité des humains – voir Will 5G Cell Phone Technology Lead to Population Reduction as Large Numbers of Men Become Sterile?[Note: pour les hommes qui ne peuvent s'empêcher de garder leur cellulaire dans une poche de leur pantalon, il existe des slips conçus pour bloquer les ondes] et Are modern telecommunications fueling a global infertility crisis? – et de rendre de plus en plus de gens électrohypersensibles – voir Independent scientists are raising the alarm: Humanity is becoming more electrosensitive, en plus du nombre de décès annuels dus au cancer du cerveau – soit plus de 227 000 morts dans le monde en 2016 selon cette source. Selon cette autre source, « le cancer du cerveau est maintenant la principale cause de décès par maladie chez les adolescents. »
Voir le rapport de 306 pages publié par ce même groupe du CIRC et recommandant à l’OMS une longue liste d’agents cancérogènes possibles pour l’humain devant faire partie de cette révision entre 2020 et 2024. La section qui nous intéresse est aux pages 148 et 149.
Pas surprenant que devant un nombre aussi colossal (176!!!) de causes possibles de cancer, l’humanité soit aux prises avec un tel fléau. Et on peut imaginer que pour chacun de ces agents, une foule d’industries font des pressions gigantesques pour que ce qu’elles produisent ne soit PAS reconnu officiellement comme un agent cancérogène avéré, ce qui ouvrirait la porte à de coûteux recours devant les tribunaux avec possiblement des centaines de milliards de dollars à verser en compensation aux victimes.
Comme très peu de gens se donneront la peine d’aller voir ce que l’on trouve dans ce document du CIRC, en voici une traduction — et c’est franchement affligeant comme vous allez le voir. L’influence occulte des industries — avec notamment leurs études bidons conçues pour ne démontrer aucun effets nocifs et ainsi diluer le poids de la preuve scientifique sur laquelle se base ce qui suit — continue à empêcher que la vérité éclate enfin au grand jour… [Si vous n’avez pas la patience ou le temps de lire ceci, sautez à ‘fin de citation’ plus bas].
Rayonnement non ionisant (radiofréquence) et champs magnétiques de très basse fréquence
Les champs électromagnétiques de radiofréquences (CEM-RF) ont été évalués par les monographies du CIRC comme potentiellement cancérogènes pour l'homme (groupe 2B) (CIRC, 2013e), sur la base de preuves limitées d'augmentation du risque de gliome. Les champs magnétiques d’extrêmement basses fréquences ont été évalués comme potentiellement cancérogènes pour l'homme (groupe 2B) (CIRC, 2002), sur la base de preuves limitées d'un risque accru de leucémie infantile.
Données d'exposition
Les expositions humaines aux CEM-RF peuvent résulter de l'utilisation d’appareils personnels (téléphones portables, téléphones sans fil et Bluetooth, par exemple) et de sources environnementales telles que stations de base de télécommunications, antennes de radiodiffusion et applications médicales. Plus de 5 milliards de personnes ont maintenant accès à des téléphones portables et la technologie évolue constamment. L'utilisation a également rapidement augmenté dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, où plus de 75% des adultes déclarent maintenant posséder un téléphone cellulaire; dans les pays à revenu élevé, cette proportion est de 96% (Centre de recherche Pew, 2018).
Cancer chez l'homme
Depuis l'évaluation précédente des monographies du CIRC, plusieurs nouvelles études épidémiologiques ont été publiées sur l'association entre les CEM-RF et le cancer, bien que les preuves restent mitigées. Dans la cohorte Million Women Study, il n'y avait aucune preuve d'augmentation du risque de gliome ou de méningiome, même parmi les utilisateurs à long terme. Il y avait un risque accru de neurinomes acoustiques lors d'une utilisation à long terme et une relation dose-réponse significative (Benson et al., 2013). Un suivi actualisé de l'étude nationale danoise sur les abonnés n'a révélé aucune augmentation des risques de gliome, de méningiome ou de schwannome vestibulaire, même chez ceux ayant un abonnement [au cellulaire] depuis 10 ans ou plus (Frei et al., 2011; Schüz et al., 2011). De nouveaux rapports d'études de cas-témoins évaluant l'utilisation à long terme ont également donné des résultats mitigés. Par exemple, Hardell & Carlberg (2015) et Hardell et al. (2015) ont signalé des risques accrus de gliome et de neurinome acoustique. (2013), mais aucune preuve d'augmentation des risques pour ces tumeurs n'a été rapportée par Yoon et al. (2015) et Pettersson et al. (2014). Röösli et al. (2019) ont récemment examiné ces nouvelles données. Plusieurs études à grande échelle sont toujours en cours et devraient rendre compte des résultats dans les prochaines années. Mobi-Kids est une étude multicentrique cas-témoin sur les tumeurs cérébrales chez les 10-24 ans. L’étude de cohorte sur l’utilisation et la santé des téléphones mobiles (COSMOS) est une nouvelle cohorte européenne d’utilisateurs de téléphones portables adultes. Les résultats de l’étude Million Women seront également mis à jour.
Cancer chez les animaux d'expérimentation
De nouvelles données sur l'exposition aux CEM-RF chez des animaux de laboratoire ont été publiées depuis la dernière évaluation des monographies du CIRC. La grande étude réalisée par le National Toxicology Program des États-Unis a révélé un risque accru de schwannomes malins du coeur chez les rats mâles fortement exposés aux rayonnements RF, à des fréquences utilisées par les téléphones portables [2G et 3 G seulement!], ainsi qu'un risque accru possible de certains types de tumeurs cérébrales et dans les glandes surrénales, mais aucun risque accru chez les souris ou les rats femelles (NTP, 2018a, b). Une autre étude chez des animaux de laboratoire a également révélé une augmentation des schwannomes du coeur chez des rats mâles fortement exposés et une augmentation possible des gliomes chez des rats femelles (Falcioni et al., 2018).
Preuve mécanistique
La précédente évaluation du CIRC concluait à la faiblesse des preuves que le rayonnement radiofréquence était génotoxique, mais à l'absence de preuve de la mutagénicité (CIRC, 2013e). Bien qu'il y ait eu beaucoup de nouvelles publications issues d'une grande variété d'expériences, des incertitudes demeurent quant aux mécanismes, et il existe peu de revues systématiques des nouvelles données (Kocaman et al., 2018).
Bien qu'une évaluation future puisse être élargie pour prendre en compte l'exposition à tous les rayonnements non ionisants (y compris les champs de très basses fréquences), les champs magnétiques de très basse fréquence avaient été évalués par le CIRC comme pouvant être cancérogènes pour l'homme (groupe 2B), et le groupe consultatif n'a pas recommandé de mise à jour, en raison d'un manque de résultats épidémiologiques informatifs, de preuves toxicologiques et de preuves mécanistiques à l'appui.
Références clés
Les références clés suivantes ont également été identifiées: Coureau et al. (2014); Carlberg et Hardell (2015); Pedersen et al. (2017).
Recommandation sur les rayonnements non ionisants (radiofréquences): priorité élevée (et évaluation possible dans les 5 ans)
Recommandation relative aux champs magnétiques de très basse fréquence: pas d'évaluation.
(fin de citation)
Pas fort, n’est-ce pas! Espérer que l’Organisation mondiale de la santé (corrompue à l’os !*) va enfin reconnaître à quel point les radiofréquences sont mortelles revient pratiquement à croire au Père Noël !
* Voir Politique et corruption à l’OMS - datant de 2010 à — où l’on peut lire : « À l’origine, l’OMS était censée ne recevoir ses fonds que des gouvernements des Nations Unies, mais depuis quelques années, afin d’augmenter ses capitaux, l’OMS a mis en place ce qu’il appelle un «partenariat privé» qui lui permet de recevoir des aides financières d’industries privées. Mais quelles industries ?»
… « Deux revues médicales générales sérieuses et réputées dans le milieu avaient déjà mis en doute l’intégrité et l’infaillibilité de l’OMS, le British Medical Journal, BMJ, à propos de la gestion de la grippe aviaire en 2005, et le Lancet (3) qui décrivait l’OMS comme une institution corrompue et à bout de souffle. »
… « Beaucoup de témoignages signalent que lorsque les résultats ne concordent pas avec ceux espérés par les industries et les compagnies, pour justifier de vendre leurs produits, les normes sont modifiées, les résultats manipulés. Contrairement à toute démarche réellement scientifique et indépendante, qui doit conformer ses conclusions aux résultats vérifiés de ses expériences, il apparaît de plus en plus que l’inverse soit favorisé et que les résultats soient adaptés aux conclusions souhaitées ; souhaitées par les firmes productrices des médicaments, vaccins, produits concernés. »
La pourriture corporative qui gangrène l’OMS doit être éradiquée! Ça presse! Le nombre actuel de décès par cancer du cerveau en lien avec la surexposition des milliards d’humains accros à leur cellulaire qui ne font rien pour se protéger efficacement en raison de leur ignorance des risques mortels qu’ils courent n’est que la pointe de l’iceberg des millions de cas mortels de cancers du cerveau qui vont se produire au cours des années à venir. Il ne faut pas compter sur nos gouvernements, tout aussi corrompus que l’OMS, justifiant tous leur inaction par l’absence de signal d’alerte clair de l’OMS, pour nous protéger.
Comme toujours, les citoyens, victimes de ces criminels mafieux, sont laissés à eux-mêmes pour faire circuler la vérité — quand ils la découvrent ! — et tenter d’éveiller leurs semblables aux risques incalculables qu’ils courent 24 heures sur 24 avec les niveaux d’exposition des milliards de fois plus élevés que le niveau de rayonnement naturel d’avant l’ère des antennes et du sans fil.
Cette tragique ignorance est due en grande partie à la complicité des agences de santé publique (comme Santé Canada) sous la quasi tutelle des riches conglomérats industriels de tous acabits, qui ne font strictement rien pour alerter la population. Même en France, aucune campagne d’information publique ciblant ce problème n’a encore été lancée - seule l’Italie a été oblige par les tribunaux de le faire comme on peut le lire dans Au Canada, le principe de dissimulation prime sur le principe de précaution et il y a aussi Chypre qui a déployé de louables efforts pour conscientiser sa population - voir ICI.
Avec cette nouvelle confirmation de l’impact monumental des fréquences mortifères des téléphones cellulaires et sans fil, et avec la menace imminente du déploiement de la 5G qui causera encore plus de cancers et de maux de tous genres, il est plus que temps que ça change!
Voici de larges extraits du communiqué de presse de PhoneGate...
En 20 ans multiplication par 4 des glioblastomes qui touchent tous les âges
Santé publique France estime à 3 481 le nombre de nouveaux cas de ces glioblastomes en France métropolitaine en 2018, dont 58 % chez l’homme. Ils n’étaient que de 823 en 1990.
Selon Santé Publique France des observations similaires sont constatées aux Etats-Unis où une augmentation de l’incidence des glioblastomes a également été observée dans les années 1980‑1990 en lien avec les progrès diagnostiques. Par ailleurs, une étude australienne rapporte une incidence croissante des glioblastomes confirmés histologiquement sur la période 2000‑2008.
L’exposition aux ondes parmi les facteurs possibles évoqués par Santé publique France
En conclusion de son analyse, Santé Publique France considère que les facteurs extrinsèques qui peuvent jouer un rôle dans l’augmentation de l’incidence du glioblastome pourraient être :
« la radiothérapie cérébrale et peut‑être une exposition intense et prolongée aux pesticides (agriculteurs)[14]. Les dernières études épidémiologiques et les expérimentations animales seraient en faveur du rôle carcinogène des expositions aux champs électromagnétiques [15] »
Devoir absolu de protéger les enfants et les jeunes
Pour le Dr Annie Sasco, médecin épidémiologiste du cancer, ancienne Directrice d’Unité de Recherche au CIRC-OMS:
« L’évolution des taux d’incidence et de mortalité des tumeurs du système nerveux central dans leur ensemble et surtout des glioblastomes au cours des trente dernières années est particulièrement préoccupante. Bien sûr les conduites diagnostiques ont évolué et jouent un rôle surtout pour les personnes les plus âgées. Il n’en reste pas moins une augmentation réelle y compris chez les plus jeunes pour lesquels il est vraisemblable que les modalités diagnostiques ont moins changé que chez les personnes âgées et qui donc peut être liée à des facteurs environnementaux et en premier lieu à l’usage des téléphones portables ou sans fil. Informer le public devrait permettre de ne pas continuer sur cette trajectoire d’augmentation notamment chez les sujets jeunes, avec le devoir absolu de protéger les enfants en ne leur permettant pas d’utiliser un téléphone cellulaire et de façon générale en les protégeant de l’exposition aux champs électromagnétiques. »
Urgence pour les pouvoirs publics d’agir face à des dizaines de milliers de morts
Pour le Dr Marc Arazi, Président d’Alerte Phonegate:
« Durant les 2 dernières décennies ce sont près de 50 000 personnes qui ont été atteintes en France par cette tumeur du cerveau extrêmement agressive et dont la mortalité est très importante. C’est aussi pendant cette période que la téléphonie mobile a explosée et que les industriels nous ont sciemment surexposés aux ondes de nos téléphones portables. Ce scandale industriel et sanitaire porte un nom, le « Phonegate » ! Les pouvoirs publics ne peuvent plus nier les évidences et doivent de toute urgence protéger la santé des dizaines de millions d’utilisateurs. »
NOTE: L’image illustrant cette publication est tirée et adaptée de…
Do Cellphones Cause Cancer?: Understanding Cell Phone Radiation and Cancer
8 trucs y sont proposés pour réduire le risque d’avoir un cancer du cerveau.
Il est important de préciser que l'indication sur cette image d'un risque accru de 40% d'avoir un cancer du cerveau, si on utilise un cellulaire environ 30 minutes par jour, sous-estime le risque réel. Selon cette récente ré-analyse des données de l'Étude Interphone, et tel qu'expliqué ICI, les gens ayant utilisé un cellulaire (en l'appuyant sur leur tête) durant un total cumulatif de 558 heures doublent en fait leur risque d'avoir une tumeur cérébrale. Plus de détails ICI.
À voir aussi…
Des « preuves claires » que le cellulaire cause le cancer
« Les gens qui débutent l’usage courant du cellulaire avant l’âge de 20 ans vont jusqu’à quintupler leur risque de cancer du cerveau, selon une étude de l’oncologue et épidémiologiste suédois Lennart Hardell. L’échauffement de l’oreille et des maux de tête sont des signes avant-coureurs à prendre au sérieux. »
Pendant ce temps au Québec, les citoyens sont livrés pieds et poings liés à la malfaisance criminelle de l’industrie des télécommunications…
Tour Rodgers : La Ville de Prévost est menottée
La Ville de Prévost se trouve menottée dans le dossier de la tour cellulaire. Ayant obtenu un avis juridique sur la validité de son règlement sur les tours de communication, les dirigeants ont appris elle a appris qu’ils ne pouvaient intervenir comme municipalité.
... Pour le maire, poursuivre une entreprise milliardaire qui a le support des autorités fédérales, dans une affaire où la ville n’a aucune chance serait malhonnête. « Chaque sous que nous investissons doit profiter aux citoyens et non pas à des bureaux d’avocats.», précise le maire de Prévost. M. Germain a d’ailleurs l’intention de voir avec Rhéal Fortin le député fédéral de Rivière du Nord les avenues possibles pour mettre fin au projet de Rogers. « Nous faisons ce que nous pouvons avec les pouvoirs que nous avons et malheureusement, mise à part demander un avisjuridique, démontrer notre mécontentement, faire pression auprès des institutions concernées pour informer nos citoyens dans le dossier, et refuser le permis de construction à Rogers, la Ville de Prévost est muselée dans ce dossier », ajoute-t-il. Rogers Communications entend réaliser un projet d’aménagement d’une tour de télécommunication au cimetière de la Paroisse St-François-Xavier situé en bordure du boulevard du Curé-Labelle à Prévost avec l’accord d’Industrie Canada, mais sans l’accord de la Ville.
Tour de Rogers: «Prévost est muselée» - Paul Germain
… À la fin de septembre dernier, le député sortant (réélu depuis) de Rivière-du-Nord, Rhéal Fortin, s’était non seulement opposé au projet, mais avait pris un engagement au nom du Bloc québécois. « Une tour cellulaire, dans un cimetière dans la Ville de Prévost, en complète infraction aux règlements municipaux, contre la volonté des citoyens et du conseil de ville et contre le gros bon sens, c’est inacceptable! » avait dit M. Fortin, d’entrée de jeu. « Le Bloc québécois s’engage à déposer, à nouveau, un projet de loi visant à donner au Québec le pouvoir d’accepter ou non des projets sous juridiction fédérale qui concernent l’aménagement de son territoire et la protection de son environnement. Une fois ce projet de loi adopté, nous n’aurions même plus cet enjeu. Les compagnies devraient se conformer à nos lois, à nos règlements, à nos plans de zonage et à la volonté du peuple », avait-il ajouté.
NOTE: Ce genre de situation déplorable se répète partout au Québec - voir par exemple https://www.facebook.com/EnsembleContreTELUS/ et Otterburn Park se mobilise contre la tour de Telus.
Parfois les télécoms renoncent quand les citoyens arrivent à organiser une résistance féroce et soutenue (cela s’est vu à Sutton où Vidéotron a reculé et voir aussi Tour de télécommunication Rogers - L'opposition au projet s'organise - à Saint-Charles-Borromée et voir leur pétition), mais trop souvent ces entreprises dénuées de tout sens d’éthique profitent de l’apathie des gens et imposent sans pitié leurs antennes cancérogènes - voir Des antennes cellulaires indésirables à L'Ile-des-Soeurs et Josée Lacourcière au pays des antennes et Vidéotron érigera sa tour controversée.