
« Les dernières études menées par Claudio Fernandez, scientifique de l’Environmental Health Trust et d’autres confirment que le rayonnement du téléphone mobile pénètre deux fois plus profondément dans le cerveau d’un enfant que dans celui d’un adulte et dix fois plus dans la moelle osseuse.
Des études qui simulent la réalité virtuelle avec des smartphones tenus devant le lobe frontal et les yeux montrent également que les expositions dans les yeux et l’hippocampe d’un enfant dépassent largement celles d’un adulte. Aucune de ces expositions n’a jamais fait l’objet d’une évaluation de ses effets sur la santé.
Une nouvelle publication de Claudio Fernandez et ses collègues de l’EHT dans la revue Environmental Research confirme également que la réalité virtuelle utilisant un smartphone libère 20 fois plus de rayonnement micro-ondes* dans l’hippocampe de l’enfant que dans l’hippocampe de l’adulte ; c’est la partie du cerveau essentielle à la mémoire, au contrôle des impulsions et à la fonction exécutive.
Nous exposons nos enfants à un risque en les exposant à un rayonnement micro-ondes qui n’a jamais été testé pour des impacts à long terme. De plus, il s’agit d’une expérience sans contrôles. L’American Academy of Pediatrics a publié des déclarations informant les parents qu’aucun enfant de moins de deux ans ne devrait passer du temps devant un écran. »
– Tiré de Appel au retrait de plus de 250 modèles de téléphone portable en France, en Europe et à l'International

Pour en savoir plus…
Absorption of wireless radiation in the child versus adult brain and eye from cell phone conversation or virtual reality
[Traduction] Points saillants de cette étude :
• Les tissus du cerveau interne des enfants absorbent davantage de radiations que celles des adultes.
• L’exposition des enfants aux radiofréquences devrait être réduite.
• Des recherches supplémentaires pour évaluer les risques pour les yeux de l'utilisation de la RV sont nécessaires de toute urgence.
• Il est biologiquement pertinent et réalisable de réduire le volume moyen des normes.
• Les méthodes actuelles de détermination de la conformité des appareils sans fil sans fil doivent être révisées.
RÉSUMÉ
Les cerveaux des enfants sont plus susceptibles aux expositions dangereuses et on pense qu'ils absorbent des doses plus élevées de rayonnements émis par les téléphones cellulaires dans certaines régions du cerveau. Globalement, le nombre et les applications d'appareils sans fil augmentent rapidement, mais depuis 1997, les tests de sécurité reposent sur une tête de mannequin masculin adulte homogène pour simuler les expositions. Le «mannequin anthropomorphique standard» sert uniquement à estimer si la température des tissus augmentera de plus de 1 degré Celsius à la périphérie. La présente étude a utilisé une modélisation anatomique actuellement utilisée pour établir des normes pour les dispositifs chirurgicaux et médicaux, intégrant des caractéristiques hétérogènes d'âge et d'anatomie. La modélisation d’un téléphone cellulaire tenu à l’oreille ou d’appareils de réalité virtuelle devant les yeux* montre que les yeux et le cerveau des jeunes enfants absorbent des doses locales de rayonnement considérablement plus élevées que ceux des adultes. Les simulations par âge indiquent la nécessité d'appliquer des méthodes perfectionnées pour les tests de conformité réglementaires; et de sensibiliser le public aux conseils des fabricants afin de garder les téléphones éloignés du corps et de faire une utilisation prudente afin de limiter les expositions, en particulier pour protéger les jeunes.
* Voici à quoi des millions d'enfants sont exposés à cause de Google (sautez à la 54e seconde de la vidéo)...
En complément, voici la traduction de...
The Dangerous Push For More Technology In Schools
La campagne dangereuse pour plus de technologie dans les écoles
Par Dr. Devra Davis
S'il existait un cheval de Troie en matière d'éducation publique, il logerait à la même enseigne que les technologues qui distribuent à tour de bras en ce moment des gadgets de réalité virtuelle et d'autres jouets amusants. Verizon, Google et d’autres ont fait don de centaines de millions d’outils pédagogiques virtuels, sans reconnaître le fait que les appareils sans fil émettant des micro-ondes ne doivent pas être utilisés à proximité du cerveau de jeunes enfants.
(…) Il y a un problème majeur avec cette préférence pour les machines par rapport aux êtres humains. Pour les élèves plus jeunes, rien ne prouve que les technologies éducatives dotent réellement les élèves des compétences fondamentales nécessaires pour apprendre à apprendre. Parmi les enseignants, les parents et même chez de plus en plus d'élèves et d'observateurs de la société, une réaction hostile se dessine contre le fait de créer de plus en plus de zombies de plus en plus jeunes. Lorsque les enfants de la maternelle reçoivent un iPad, ils passent effectivement des heures à l'écran. Toutefois, les mesures sur le niveau de rétention des informations par les élèves lors de l'utilisation d'écran à l'école montrent que les étudiants n'absorbent tout simplement pas aussi bien les informations. En outre, leur vision souffre également du fait de concentrer leur attention sur des écrans, un nombre croissant d’enfants ayant besoin de lunettes à un âge plus précoce.
Les recherches montrent que le cerveau d’un enfant avec son crâne plus mince et sa moelle osseuse plus poreuse absorbe proportionnellement plus de rayonnement micro-ondes, ce qui augmente les risques à long terme d'apparition d'un cancer et d'autres affections.
Des études ont également montré que les animaux exposés avant la naissance produisent une progéniture ayant une altération du cerveau et des dommages importants à leurs testicules et leurs organes reproducteurs.
La psychiatre Victoria Dunckley rapporte que des images saisissantes se présentant en succession rapide devant les yeux de jeunes enfants sur de petits écrans provoquent un état d'hyperexcitation. Stimulés par la dopamine et d'autres neurotransmetteurs, les cerveaux des tout-petits et des jeunes succombent facilement à des boucles de rétroaction puissamment addictives. Oui, il est plus facile de sortir dîner dans de bons restaurants pour les parents qui fourrent des appareils mobiles dans les mains de leurs enfants plutôt que de parler avec eux. Mais, non, cela n’encourage pas des liens sociaux plus forts. En fait, c'est l'inverse qui se produit.
De plus en plus d'écoliers sont traités pour un trouble du déficit de l'attention, une dépression, des maux de tête, de la fatigue oculaire et des problèmes d'audition. Les résultats aux tests d’évaluation dans les écoles qui font largement appel aux systèmes d’apprentissage numérique sont nettement inférieurs à ceux des autres écoles.
Comme le demandent de nombreux pédiatres et experts en neurodéveloppement, nous devons redéfinir l'éducation précoce. Bien que les logiciels permettent de réaliser beaucoup de choses, ils ne peuvent se substituer à un enseignement soigné des compétences de base en lecture, écriture et calcul pour les jeunes enfants, ni au contact visuel direct avec des papiers et des livres et à l’utilisation de crayons pour écrire sur du papier. Les neuropsychiatres expliquent que la capacité de regarder une personne dans les yeux est également liée à la capacité de faire les boucles soigneusement tracées de l’écriture cursive et est mieux apprise au cours des huit premières années de la vie. La lente érosion constante de l'écriture manuscrite – une compétence généralement enseignée au primaire – pourrait nuire à la lecture, à l'écriture et à la mémoire.
Bien sûr, nous avons besoin que nos enfants deviennent des internautes numériques aguerris, mais la capacité à utiliser des outils technologiques est mieux introduite après que les compétences de base en lecture, écriture et calcul ont été maîtrisées.
Mais, il y a d’autres impacts. Il s'avère que les jeunes cerveaux ne sont pas les seuls à souffrir de la séduction des gadgets high-tech. La peur de rater quelque chose (Fear of Missing Out - FOMO) – une crainte morbide découlant de l’emprise addictive de ces appareils sur les gens – sévit dans toute la société. Les gens préfèrent quitter la maison sans sous-vêtements plutôt que sans leur téléphone. Des études sur les étudiants de Harvard indiquent que ceux qui prennent des notes avec un ordinateur mémorisent moins d’informations que leurs pairs prenant des notes à l’ancienne avec un crayon. Conscients de la tentation du multitâche et de l’attraction qu’exercent la pornographie et les jeux en ligne, un certain nombre de professeurs d'université interdisent l'utilisation d’ordinateurs en classe.
Alors où en sommes nous maintenant? Les cadeaux «gratuits» de Google cardboards pour smartphones destinés aux écoles primaires et l'offre des réseaux 5G s’accompagnent de nombreuses chaînes invisibles qui devraient tous nous interpeller. D'abord et avant tout, la 5G est encore loin d'être au point. Dans les meilleures conditions, le nouveau réseau proposé repose sur des hyperfréquences à base d’ondes millimétriques pour des téléchargements plus rapides de vidéos, de films et de jeux. Lorsque la BBC a diffusé une émission transmise via la 5G, le réseau a manqué de bande passante et on a dû rapidement interrompre le reportage – ce qui démontre les limites de cette technologie immature. Jusqu'à présent, la plupart des experts en technologie estiment que le réseau actuel est incapable de donner toute la mesure de ses promesses en matière de vitesse ou d'accès.
Méfiez-vous de ceux qui préconisent l'approche pédagogique virtuelle. Il y a une réalité peu reluisante qui se cache derrière cela.
– Devra Davis a servi dans l'administration Clinton de 1994 à 1999, a partagé le prix Nobel de la paix 2007 et est la fondatrice de l'ONG américaine Environmental Health Trust.
Note : Cet article ne mentionne pas l'impact de l'exposition des élèves en classe au rayonnement puissant des routeurs WiFi de force industrielle qui occasionnent de nombreux problèmes de santé allant des maux de tête et de la confusion mentale aux troubles cardiaques et à la mort. Pour en savoir plus : Découvrez la menace du WiFi dans les écoles et écouter...
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Résumé en français : En avril, l'association américaine d'assurance maladie Blue Cross Blue Shield a publié un rapport intitulé «The Health of Millennials». Chez les Millennials (nés entre 1981 et 1996) - la première génération a avoir grandi avec un téléphone portable - on rencontre de plus en plus de cas de dépression majeure, d'hyperactivité, de diabète de type II, d'hypertension, de psychoses, d'hypercholestérolémie et de troubles liés à la consommation d'alcool et d’autres drogues. La santé de ces jeunes est en déclin. Les femmes Millennials sont 20% moins en santé que leurs homologues masculins. Les personnes dans la trentaine sont concernées par des troubles cardiovasculaires et endocriniens. Une des explications possibles du déclin alarmant de leur santé est l’irradiation excessive par le rayonnement non ionisant des appareils sans fil auquel ils sont exposés depuis leur naissance. L'état de santé général commence à décliner à l'âge de 27 ans. Selon leur état de santé actuel, les Millennials sont plus susceptibles de voir leur santé décliner lorsqu'elles seront plus âgées, comparativement aux personnes de la génération X (1965 à 1980). Une force de cette étude est d'avoir examiné une base de données contenant plus de 55 millions de sujets.
Les milléniaux ne sont pas en bonne santé
Les milléniaux ne sont pas en si bonne santé que ça. « Avec leur passion pour le yoga, la méditation et le fitness, on voit souvent en eux le moteur du marché mondial du bien-être, un secteur qui représente 4 200 milliards de dollars », écrit Time. Pourtant, explique le magazine américain qui cite l’étude d’une fédération de mutuelles sur le profil de 55 millions d’assurés, « à partir de l’âge de 27 ans environ, les milléniaux commencent à voir leur santé se dégrader – et les tendances semblent indiquer que ce tournant n’est pas seulement dû aux effets habituels du vieillissement. »